La situation des enfants du Mali est désastreuse.
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Des enfants sont torturés, certains sont vendus, exploités, victimes de viols, délaissés par leurs parents, ils vivent sur des trottoirs, avec le sida qui les ravagent sur leur chemin, etc...
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Dieu est sensible aux cris de ces enfants. Nous qui avons le cœur de Dieu devons réagir et leurs venir en aide.
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La loi du Mali autorise la polygamie (un homme peut épouser quatre femmes ou plus). Il arrive que le père de la famille ait plus de trente enfants à nourrir avec un revenu faible, ce qui procure beaucoup de problèmes. Malheur aux enfants dont leur mère est divorcée ou meurt... la torture psychologique finira par éloigner les enfants de la famille, puisque les autres femmes s'occuperont seulement de leur enfants.
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A cause de la pauvreté il arrive que des parents vendent leurs propres enfants dans la nation ou les nations voisines, telle que la côte d'Ivoire, pour des travaux de cacao et café. Les enfants orphelins sont les plus touchés.
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Dans la nation, l'Islam favorise des pratiques telles que l'exploitation des enfants à bas âges. De cinq ans à seize ans, souvent plus, les parents eux-mêmes envoient leurs enfants, filles comme garçons, chez des marabout prétendant être des maîtres coraniques.
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Les enfants peuvent atteindre souvent le nombre de trente à cinquante par groupe, tout âge confondus, et ils sont envoyés tôt les matins pour faire la mendicité à travers la ville (une somme est fixée pour chaque enfant dans la journée selon son âge). Ces maîtres coraniques s'enrichissent aux yeux des parents et des autorités de la nation sous prétexte de servir leur maître qui est Mohamed. Filles et garçons qui ont atteint l'âge entre neuf ans et treize ans commencent à pratiquer la prostitution, le vol, la corruption, l'avortement, certains sont victime des viols.
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Délaissés, abandonnés par leur parents, par la société, ces enfants parlent avec la nature. Des angoisses ; des pleurs. Certains se consolent avec la drogue, la cigarette.
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La nuit à Bamako ils se retrouvent sur des trottoirs, sans couverture, sans rien, au ras du sol... Le gouvernement essaie de faire quelque-chose, mais c'est comme une goutte d'eau qui tombe dans la mer face à ce problème.
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Les cris des orphelins et enfants abandonnés montent à Dieu.
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Quelle solution donne l'Église ?