« Jésus dit : moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »
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Matthieu 16:18
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LA FONTAINE PÉTRIFIANTE (2)
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… Mais ce phénomène de la pétrification illustre aussi une vérité réjouissante. Simon Pierre était, de nature, impétueux comme l’eau. Ceci, nous le voyons dans sa réaction à l’annonce de la mort de Jésus : A Dieu ne plaise, cela ne T’arrivera pas. Mais comme les végétaux jetés dans cette fontaine perdent leur mollesse naturelle sous la carapace de Pierre, ainsi l’homme pécheur que nous sommes, exposé à l’Esprit de Christ, acquiert de Lui une stabilité que l’on pourrait qualifier « de béton » !
C’est qu’il existe aussi une « pétrification » positive, qui est l’œuvre progressive de l’Esprit de Dieu dans le cœur du chrétien. Plongé dans le courant vif de l’Evangile, on perd petit à petit cette mollesse naturelle qui est due à la nécrose du péché, et l’on s’affermit dans la stabilité de Christ, que l’Ecriture appelle le Rocher des siècles, Celui qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
Sommes-nous conscient d’une instabilité chronique ? Adressons-nous à Jésus-Christ, qui nous entourera des douces influences de son Esprit, et fera de nous des pierres vivantes dans Son temple spirituel qui est l’Eglise. Celui qui trouve en Christ un appui sûr pourra ensuite tendre une main secourable à ses anciens compagnons de misère, comme devait le faire Simon Pierre.
C. Porteous