« Nous nous glorifions aussi dans les tribulations (souffrances), sachant que la tribulation produit la patience, la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance. »
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Romains 5 : 3, 4
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« Je sais que mon rédempteur est vivant… et mes yeux le verront. »
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Job 19 : 25, 27
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FANNY CROSBY OU LES YEUX DE LA FOI
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Des raisons de se prendre en pitié et d’être amère, Fanny Crosby en avait. Cette petite Américaine, née en 1820, devient aveugle, bébé, à la suite d’une erreur médicale. Son père meurt avant qu’elle ait un an. Mais les soins d’une mère et d’une grand-mère pieuse lui ouvrent un horizon spirituel où la foi est conviction et certitude (Hébreux 11 : 1). Encore enfant, elle apprend par cœur les évangiles. Dotée d’une vision spirituelle très claire des vérités bibliques, elle a aussi le don de les transcrire en vers. Au cours de sa longue vie, elle a écrit les paroles de plus de 8000 hymnes, encore célèbres aujourd’hui. Son esprit de contentement s’exprime dès son premier poème, écrit à l’âge de 8 ans : « Je suis l’objet de tant de bénédictions que les autres ne connaissent pas ! Aussi pleurer et soupirer parce que je suis aveugle, je ne le puis, ni ne le veux ».
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Au sujet du médecin responsable de sa cécité, elle dira : « Je n’ai jamais ressenti une parcelle de ressentiment contre lui… J’ai été bénie bien plus que le commun des mortels… Comment pourrais-je me plaindre ? »
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Un de ses cantiques adapté en français a consolé et fortifié beaucoup de chrétiens éprouvés :
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Sur toi je me repose, – Ô Jésus, mon Sauveur !
Faut-il donc autre chose – Pour un pauvre pécheur ?
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Au plus fort de l’orage, – Tu te tiens près de moi,
Ranimant mon courage – Et soutenant ma foi.
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En toi j’ai la victoire, – La paix, la liberté,
A toi je rendrai gloire – Durant l’Eternité.