« Que personne ne vous juge au sujet… d’une fête, d’une nouvelle lune ou des sabbats ; c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. » Colossiens 2:16, 17
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RELIGIOSITÉ, OU FOI ?
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Chaque fois que le prophète Elisée passait à Sunem, en Israël, il allait mangez chez une femme pieuse et de distinction, mariée à un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Elle n’avait pas d’enfant.
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Elisée lui dit un jour : A cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras un fils. La prophétie d’Elisée s’accomplit ponctuellement. L’enfant naquit et grandit.
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Un jour qu’il accompagnait son père aux champs, il fut frappé d’insolation. Il mourut dans la journée.
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La mère entreprit aussitôt d’aller trouver Elisée, l’homme de Dieu. Son mari, à qui elle ne semble pas avoir annoncé le décès de l’enfant, lui dit : Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui ? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle partit quand même vers Elisée, lequel, sans tarder, revint chez la femme et redonna la vie à l’enfant, par la puissance de Dieu.
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Voici deux être proches l’un de l’autre, puisque mari et femme, mais apparemment bien éloignés par leurs mentalités spirituelles. Elle, est une femme de foi. Par Elisée, elle croit en Dieu, espère en Lui, accourt vers Lui, spontanément, selon les élans de son cœur et l’urgence des besoins. Elle a reçu de Dieu, et croit qu’elle recevra encore, et encore.
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Lui, pratique sa religion d’une façon traditionnelle et rituelle, sans plus, selon un calendrier préétabli, sans surprise, sans innovation ni dérogation, et il ne comprend pas que sa femme puisse agir différemment. N’est-ce pas la religionnette de beaucoup de gens, aujourd’hui ? La Bible annonce que, dans les derniers jours… les hommes auront l’apparence de la piété, mais renieront ce qui en fait la force (2 Timothée 3:1, 5). Elle dit aussi : Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu (Hébreux 11:6).
M. Renneteau