« J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je et qui marchera pour moi ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. »
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Esaïe 6:8
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PRÉLIMINAIRES
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Il n’y a guère de court dialogue aussi exaltant que celui que rapporte le verset proposé à notre méditation.
Mais nous aurions tort de croire qu’il fut facile ou évident. Si vous avez lu le passage proposé (Esaïe 6:1-8), vous avez compris qu’une telle disponibilité avait nécessité des préliminaires. Il avait fallu en premier lieu, la perception de la parfaite sainteté de Dieu. C’est une découverte qui a de quoi terrifier. Aussi Esaïe s’est-il écrié : Malheur à moi !
N’est-il pas désolant de constater le nombre de nos contemporains qui s’approchent de Dieu sans trembler, sans avoir jamais pris conscience de leur propre souillure ni de l’impureté de leur génération ? Avons-nous vraiment rencontré Dieu… si nous n’avons jamais éprouvé l’effroi d’Esaïe ?
Il n’était pas sans importance que le prophète dénonçât l’iniquité des lèvres. Le langage, aujourd’hui, est certainement la plus claire démonstration de l’impureté qui nous habite.
Mais quelle grâce pour qui se laisse toucher par la pierre ardente prise sur l’autel, symbole du sacrifice rédempteur de l’Agneau divin ! Quelle joie d’entendre ces mots libérateurs : Ton iniquité est enlevée, ton péché est expié.
Après seulement, libéré de ma souillure, je puis dire à Dieu : Me voici, envoie-moi.
R.F. Doulière
mercredi, 20 septembre 2017
Se nourrir de la Parole de Dieu chaque matin est une bonne chose pour la vie spirituelle. Tout comme nous avons besoin de nourriture pour notre physique, nous avons besoin de nourriture pour notre esprit...
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« Ta parole est une lampe à mes pieds,
Et une lumière sur mon sentier. »
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