«Tant que je me suis tu, mes os se consumaient… Je t’ai fait connaître mon péché… Et toi tu as enlevé la faute de mon péché.» Psaume 32:3, 5
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UN PROBLÈME DE BAGUE
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Une femme de condition modeste se plaignit un jour auprès d’un évangéliste de ne pas trouver de paix intérieure, bien qu’elle s’adonnât à la prière et fréquentât le culte.
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« Est-ce que peut-être votre conscience serait chargée d’un péché particulier ? » interrogea l’évangéliste.
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Songeuse, elle confessa au bout d’un moment : *En tant que jeune fille, alors que j’étais employée dans une maison de maître, j’ai dérobé une bague de valeur qu’un hôte avait provisoirement enlevée et posée sur le rebord d’un meuble, afin de pouvoir se laver les mains. Comme le propriétaire, distrait, avait omis de la reprendre, je m’en suis emparée à son insu.
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Au moment de quitter la maison, l’hôte s’est mis activement à rechercher sa bague et finit par me soupçonner, car j’étais la seule personne présente au moment où il s’était lavé les mains.
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Ne voulant pas avouer mon vol, je résolus de traduire cet homme devant le tribunal qui le condamna pour malveillance.
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Cependant cette affaire m’a énormément préoccupée durant toutes les années ultérieures et m’a ravi toute paix intérieure ».
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L’évangéliste avait visé juste. « Il vous faut absolument redonner cette bague à son vrai propriétaire et le prier de vous pardonner ».
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Bien sûr, une telle démarche était plus que pénible pour cette femme. Aussi longtemps qu’elle n’avait pas avoué sa faute, elle gémissait et ses os se consumaient (Psaume 32). Cependant elle suivit le conseil et fut ainsi libérée de son énorme poids.
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Elle avait confessé son péché aux hommes, mais aussi à « Dieu qui est fidèle et juste pour nous les pardonner » (1 Jean 1:9).
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Parfois nous pensons que le temps finit par effacer nos comportements coupables passés. Mais notre conscience en reste marquée jusqu’au jour où nous les reconnaissons et entreprenons une démarche de pardon auprès de Dieu et que, si cela est encore possible nous essayons de réparer le préjudice causé aux personnes lésées ou offensées.
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Nous sommes alors déchargés de ce poids qui nous oppressait et pouvons chanter avec le psalmiste David : « Heureux celui à qui la transgression est remise. A qui le péché est pardonné » (Psaume 32). Ch. Rick