« Corneille tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva et lui dit : "Lève-toi. Moi aussi, je suis un homme." »
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Actes 10:25-26
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A GENOUX DEVANT QUI ?
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Accompagné de l’Impératrice Marie-Louise, Napoléon visitait certaines grandes villes de l’Ouest de la France. Dans chacune d’elles, une fillette devait offrir des fleurs à l’Impératrice.
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Un jour, un chambellan indiqua à l’enfant, au moment venu, qu’elle devait se mettre à genoux devant Sa Majesté.
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- Ah non ! dit la fillette, j’ai déjà fait ma prière ce matin ; je ne veux certainement pas recommencer !
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Cette boutade fit beaucoup rire l’Empereur.
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Se mettre à genoux devant Dieu quand on Le prie est une attitude de respect, d’humilité, de dépendance. La Bible parle du prophète Daniel qui se mettait à genoux trois fois par jour pour prier Dieu.
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Par contre s’agenouiller devant un homme, quel que soit son rang social, politique ou religieux, n’a aucun fondement biblique. Alors qu’un capitaine de l’armée romaine voulait se jeter à ses pieds et se prosterner devant lui, l’apôtre Pierre refusa tout net. Il le fit se relever et lui déclara que lui-même n’était qu’un homme.
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Nous avons toutes les raisons du monde de nous mettre à genoux devant Dieu. Il est digne de notre adoration. L’apôtre Paul écrit que, au nom de Jésus, tout genou doit fléchir dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue doit proclamer que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire du Père (Philippiens 2:9-10).
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Et ce n’est pas là un devoir pesant, comme celui que la fillette refusait de redoubler, c’est pour le vrai croyant, un immense privilège.
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L. Clerc