« La folie de l’homme pervertit sa voie et c’est contre l’Eternel que son cœur s’irrite… » Proverbes 19:3
.
« Pourquoi l’homme vivant se plaindrait-il ? Que chacun se plaigne de ses propres péchés. » Lamentations de Jérémie 3:39
.
UN MAL ÉTRANGE QUI GÎTE EN NOUS
.
Un homme entre dans le cabinet de son médecin :
.
- « Docteur, je ne sais pas ce que j’ai. Quand j’appuie mon index sur mon bras, cela me fait très mal. Si je le pose sur mon front, je souffre atrocement. Sur la joue, c’est pareil. Même chose quand j’appuie avec, sur mon ventre, ainsi que sur mon pied. C’est à hurler ! Je vous en supplie Docteur, dites-moi de quoi je souffre !
.
- Je vois très bien ce que vous avez : Votre doigt est cassé ».
.
Vous avez sans doute quelque bonne raison de douter de l’authenticité de cette histoire, mais ne nous trompons-nous pas souvent sur la nature et surtout l’origine de nos misères, de nos souffrances ? Nous avons la fâcheuse tendance d’attribuer aux autres, aux circonstances et à l’environnement ce qui, en réalité, siège en nous et nous ronge de l’intérieur.
.
Nos pires ennemis sont nos propres pensées et nos états d’âme, disproportionnés par rapport à leurs causes. Nous sommes aussi aveugles sur nos responsabilités, nos devoirs, nos travers et nos fautes, que nous sommes lucides concernant ceux des autres..
.
Sommes-nous toujours disposés à admettre qu’il y a, en nous, dans notre mental, dans notre moral, beaucoup de choses qui sont, ou cassées, ou au moins abîmées et devenues hypersensibles aux agressions ?
.
« L’enfer c’est les autres ! » disait Jean-Paul Sartre.
.
Avait-il réfléchi que, pour chacun des autres, il était, lui, parmi les autres, et que chacun d’eux pouvait éprouver les mêmes sentiments à son égard ?
.
« L’enfer c’est les autres ! » Un seul avait toutes raisons de dire cela, car l’enfer, Il l’a volontairement subi, venant des hommes : Jésus, le Fils de Dieu. Il l’a subi, sans le mériter, et sans se plaindre, par amour pour nous, afin que, dès ici-bas, nous n’ayons pas à le subir, nous, pour l’éternité.
.
M. Renneteau