« Mais en toi je me confie, ô Eternel ! Je dis : tu es mon Dieu ! Mes destinées sont dans ta main. »
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Matthieu 5:30
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SI JE DEVAIS MOURIR (2)
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L’assurance de la vie éternelle garde nos cœurs en paix. La mort est un passage qui nous conduit plus loin, vers quelqu’un, vers Celui qui nous a tant aimés, que nous aimons aussi sans L’avoir vu et que nous allons voir dans la gloire promise.
Cependant, c’est important de le souligner, la vision du ciel, la joie de partir vers le Seigneur ne nous fons pas oublier les réalités de la terre : notre faiblesse, notre souffrance, ceux que nous aimons et qu’il faut quitter, ces enfants pas encore élevés, la tâche entreprise qui n’est pas encore achevée. Tout cela est aussi devant nos yeux et nous y sommes attachés.
C’est pourquoi, s’il faut vivre, cela en vaut certainement la peine.
Aussi, si nous parlons de la mort, c’est pour mieux parler de la vie que Dieu veut encore nous accorder.
« Si je devais mourir » je n’aurai pas de crainte, mais si je dois rester, mes destinées sont dans Sa main. L’envie de vivre qui m’anime vient aussi du Saint-Esprit et me pousse à dire avec l’apôtre : Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Maintenant, ce que je vis, je le vis dans la Foi, la Foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi (Galates 2:20).
La vie que Dieu nous laisse encore, il nous faut la vivre pour Lui, pour nos frères et nos sœurs, pour l’Eglise qui est Son corps.
Le temps est court, notre vie n’est qu’un souffle. Le temps qui nous reste à vivre, nous voulons le Lui donner. Plus que jamais, il nous faut entrer dans le plan de Dieu et chercher à accomplir les œuvres qu’Il a préparées pour que nous les pratiquions.
F. Bailet