« Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin. » Matthieu 5:37
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OUI !... MAIS…
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La Bible est admise dans les milieux religieux traditionnels plus qu’elle le fut jamais dans un passé ancien, voire relativement récent. Est-ce à dire que son message soit accepté tel quel et cru de tous ceux qui la consultent ? Les motivations de ses nouveaux lecteurs ne sont pas toujours précises ni honnêtes:
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« Certes, les choses qu’elle relate et enseigne sont intéressantes, oui, mais… il ne faut pas les prendre au pied de la lettre, oui, mais… il faut comparer avec d’autres sources ; oui, mais… il faut faire preuve d’imagination, il faut savoir interpréter les textes… »
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Voilà ! « Oui… Mais… » Le mot est lâché.
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Le « oui » n’est plus un vrai oui. Il est devenu inefficace parce que vidé de sa substance, comme la belle coquille d’un crabe… mort, cent et mille fois retournée sur la plage par les vagues montantes et des-cendantes. C’est comme une voiture sans carburant dans le réservoir, un appareil électrique dont le fil d’alimentation est coupé, un pétard mouillé qui fait tout juste « Pfft ! » avant de s’éteindre, une opinion avortée.
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« Oui… Mais !... » C’est plus vicieux qu’un « non ! » franc et catégo-rique, pas encore vraiment « non », mais plus tout-à-fait « oui ».
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C’est la version actualisée et subtile du « Dieu a-t-Il réellement dit ? » première parole que le serpent ancien a susurrée en Eden à nos premiers parents, avec toutes les suites désastreuses que l’on sait (Genèse 3:1-6).
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C’est la porte entrouverte à tous les doutes et incertitudes, aux doctrines diverses et étrangères (Hébreux 13:9). « Oui… Mais ! » Elle fait du lecteur un enfant flottant et emporté à tous vents de doctrine (Ephésiens 4:14) ; mais, Dieu merci, les jugements de l’Eternel sont tous justes… pour qui les observe, la récompense est grande (Psaume 19:10-12).
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M. Renneteau