« Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. » Matthieu 25:35
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LE RICHE FERMIER ET SON FILS
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Un fermier qui se disait chrétien et dont la grange regorgeait de blé, avait l’habitude de prier pour que Dieu pris soin des pauvres.
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Mais quand quelque pauvre venait lui demander un peu de blé pour pouvoir nourrir sa femme et ses enfants, il s’empressait de répondre qu’il en avait tout juste ce qu’il fallait pour ses besoins propres.
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Un jour, son petit garçon qui assistait à ces scènes douloureuse et qui entendait son père prier de la sorte au culte de famille lui dit :
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- Papa, comme je voudrais avoir ton blé !
- Et qu’en ferais-tu, mon petit ?
- Papa, j’exaucerais tes prières !
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Quand j’ai relu cette anecdote, sur une très vieille revue chrétienne, on ne peut pas dire qu’elle m’ait porté à sourire, mais j’ai ressenti comme un pincement de cœur. En cette fin d’année, alors que beaucoup se préparent à fêter Noël par un bon repas en famille ou avec des amis, mes pensées se sont tournées vers cet homme, cette femme ou ce jeune qui vit autour de nous et qui n’aura peut-être rien à manger ce soir et pas un lieu où reposer sa tête. Avez-vous pensé à ce couple âgé, oublié de tous, qui vit dans la misère ou à cette mère abandonnée qui pleure à quelques portes de chez vous ?
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Relisons une fois encore ce verset de la première épître de Jean 3:18 qui nous interpelle à nouveau : « Petit enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et avec vérité ».
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Très cher amis lecteurs qui avez lu fidèlement ce calendrier chaque jour jusqu’à ce 24 décembre, laissez le Seigneur vous conduire et ne fermez pas les portes de votre cœur, ni celle de votre demeure. Il y a sûrement quelque chose à faire.
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« En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Ce sont les paroles mêmes de Jésus.
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A. Nouguier