« Si nous croyons que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec Lui ceux qui sont morts. »
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1 Thessaloniciens 4:14
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PARTIR, C’EST MOURIR UN PEU !
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C’est ce qui se dit souvent lorsque des gens qui s’aiment et s’apprécient, sont contraints de se séparer pour une assez longue durée.
Sur son lit de douleur, le moribond, rongé par la maladie ou usé par la vieillesse, ou le soldat mortellement blessé sur le champ de bataille, peut murmurer douloureusement : « Mourir, c’est partir beaucoup… ».
Croyants ou non, quelle que soit l’espérance qui nous habite, il est certain que mourir, c’est vraiment partir… beaucoup, pour ceux qui restent, certes, surtout pour ceux qui s’en vont. Parmi ceux-là, beaucoup souhaitent ne jamais revenir. C’est pourquoi, plusieurs, qui se font incinérer, demandent que leurs cendres soient dispersées au vent. Serait-ce afin que personne, fut-ce Dieu Lui-même, ne puisse les retrouver et les convoquer à un éventuel jugement « post-mortem », pour un avenir éternel très incertain, mais en tout cas, redoutable ?
Le chrétien, sur le point de mourir, sait qu’il va partir… beaucoup, mais pas pour toujours. Celui qu’il a choisi comme Sauveur personnel et Maître de sa vie a subi cette épreuve douloureuse de la mort, de la séparation d’avec les siens, et avec Dieu, et d’un départ… définitif en apparence, pour la plupart de ceux qui assistaient au spectacle affreux de cette mort atroce.
Mais, trois jours plus tard, Il revenait à la vie (Pâques), dans un corps nouveau, immortel. Ensuite, Il remontait au ciel (l’Ascension), puis revenait (la Pentecôte) par Son Esprit (Il revient encore ainsi aujourd’hui), et va bientôt revenir en personne et en gloire pour ramener à la vie ceux qui, emportés par la mort, sont partis… beaucoup, avec l’espérance de revenir pour vivre beaucoup mieux et beaucoup plus longtemps avec Celui qui les a précédés dans la mort et la résurrection.
M. Renneteau