« Ainsi parle l’Eternel : Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, tu ne survivras pas. »
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2 Rois 20:1
« Il n’en restera rien » (1)
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La phrase que nous proposons pour titre est tirée du verset 17 du même chapitre. A nous qui sommes mortels, elle résonne de façon étrangement semblable à l’avertissement du verset premier. Que nous en soyons avertis d’une manière ou d’une autre, ou que la mort nous surprenne, elle et l’échéance à laquelle personne ne peut se soustraire, même si, prenant le parti de la majorité, nous refusons d’y penser.
Ezéchias, lui, ne peut échapper, car Dieu l’avertit de façon claire de l’imminence de sa mort. Que va-t-il faire de l’avertissement ? Il pleure, supplie d’être épargné.
Le sursis de quinze ans que Dieu lui accorda en réponse à sa supplication va montrer qu’il n’est pas toujours vrai qu’un « homme averti en vaut deux ». Ne dirait-on pas que plus l’on prend de l’âge, moins le dicton paraît justifié ? Nous refusons obstinément de voir les choses en face.
Avons-nous peur de la mort ? Ou bien sa proximité journalière nous révolte-t-elle ?
Peut-être notre réaction vient-elle du fait que, confusément, nous savons que le règlement des comptes approche. Nous avons voulu débarrasser notre pensée de toute idée de Dieu. Il est si simple de se dire : Il n’existe pas, il n’y a ni bien ni mal.
Pour nous « assurer » dans notre position, nous allons même parfois jusqu’à « taquiner le diable », en versant dans l’orientalisme, l’occultisme, la magie, voire la sorcellerie. On rencontre tellement de gens qui cherchent, comme cela, n’importe où !
Mais en refusant de distinguer entre le bien et le mal, nous avons cautérisé, endurci notre conscience. Quelle lumière, dès lors, nous reste-t-il ?
(A suivre)