« Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie. Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, ta droite me sauve. »
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Psaume 138:7
Dans l’adversité
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Tu dis qu’Il n’est pas là, tu dis qu’Il t’abandonne,
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Car le tunnel si noir où tu vas est sans fin.
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Mais le Seigneur Jésus ne délaisse personne,
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Et dans l’obscurité, Sa main cherche ta main.
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Ton malheur est si grand, l’épreuve est si profonde,
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Que tu n’oses plus croire et regarder aux cieux.
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Tu n’espères plus rien, ni d’en haut, ni du monde ;
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Ton âme est terrassée et ne voit plus son Dieu.
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Je le sais bien, pour toi l’épreuve est grande, intense ;
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Tout te semble perdu, la douleur seule est là ;
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Il ne te reste rien, plus que de la souffrance.
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Pleurer, lutter, souffrir, c’est ton lot ici-bas.
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Mais pourtant, ne dis pas que Jésus t’abandonne,
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Ne dis pas que Son cœur reste fermé pour toi,
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La force de lutter, c’est Lui que te la donne,
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Lui qui fut seul, si seul, dans la mort sur la croix.
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Et lorsque ton chemin prendra fin sur la terre,
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Quand l’heure aura sonné de quitter ta prison,
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Jésus t’expliquera le « pourquoi » du mystère
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Qui, toujours, ici-bas, fermait ton horizon.
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Tu verras qu’Il t’aidait au seuil de la tempête,
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Quand ta barque semblait sur le point de périr ;
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Qu’Il était près de toi quand tu courbais la tête,
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Lassé, lassé de vivre, et lassé de souffrir.
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En attendant ce jour, oh ! ne perds pas courage !
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Si tu ne Le vois pas, attends-Le, crois en Lui !
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Oui, malgré la nuit, le tunnel et l’orage,
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Crois que Jésus demeure, et qu’Il t’aime et te suit.
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M. Albasin