« Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
.
Actes 4:12
A qui s’adresser ?
.
Un noble Irlandais, religieux, employait à son service un cultivateur chrétien. Celui-ci avait emprunté à ce maître une importante somme d’argent qu’il était incapable de lui rendre. Le paysan s’adressa tour à tour à un employé subalterne, puis à un responsable plus important pour obtenir un dégrèvement. Mais en vain.
Prenant son courage à deux mains, le chrétien présenta directement sa requête à son maître en lui exposant, sans détour, sa situation critique. Son honnêteté et sa façon très naturelle de parler touchèrent le cœur du noble qui lui remit entièrement sa dette.
En repartant, son maître l’accompagna à travers le vestibule aux murs garnis de peintures de saints et de martyrs : « Sais-tu ce que représentent ces tableaux ? » questionna le noble – Non – « Ce sont des images de saints que je prie d’intercéder en ma faveur auprès de Dieu pour le pardon de mes péchés ».
– Mais pourquoi ne vous adressez-vous pas directement au Seigneur de la création ?
– « Ce serait trop osé. Il vaut mieux avoir des intermédiaires, comme ces saints, entre Dieu et les hommes ».
– « Eh bien, moi je ne le pense pas, Monseigneur, et je veux vous le prouver. Je me suis d’abord adressé, dans mon besoin, à vos employés pour qu’ils interviennent pour moi auprès de vous. Mais rien n’y fit. Ensuite j’ai présenté ma demande à un de vos employés supérieurs. Mais aussi en vain. Finalement je me suis tourné directement vers vous et vous m’avez remis toutes mes dettes ».
Cet humble chrétien avait bien compris l’enseignement des Ecritures : « Il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ » (1 Timothée 2:5). La Bible condamne le culte des anges (Colossiens 2:18) et l’apôtre Pierre lui-même refuse énergiquement l’adoration que l’officier romain Corneille voulait lui rendre : « Lève-toi, moi aussi je suis un homme » (Actes 10:26).
Jésus nous connaîtrait-Il moins intimement qu’un ange ou un saint ?
« N’avons-nous pas un souverain sacrificateur (Jésus), incapable de compatir à nos faiblesses ; Il a été au contraire, tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun » (Hébreux 4:15-16).
F. Bailet