Rachetons le temps
Il
n’y a pas meilleur moment pour cette affirmation que le début d’une
année. C’est là en effet, qu’en examinant l’année écoulée, nous nous
rendons compte les plus souvent des occasions passées et quelquefois
perdues. Le St Esprit, par la bouche de l’apôtre Paul, nous invite à
être sages et à racheter le temps (Eph. 5 :16 ; Col. 4 :5). Il est
évident qu’on ne peut pas rattraper les moments qu’on a laissé
s’enfuir : ils sont loin avec leur charge de responsabilité pour chacun
de nous.
D’un
bout à l’autre, la Bible nous apprend à évaluer nos actions et à en
considérer les conséquences. Que est le salaire du péché ? Les
psychiatres disent que le péché n’existe pas et par conséquent les gens
se sentent autorisés à commettre le péché. La Bible par contre dit :
« Le salaire du péché, c’est la mort » (Rom. 6 :23). Avez-vous pensé que
lorsque le Seigneur nous demande d’avertir quelqu’un de son état, nous
sommes responsables de notre conduite (Ez. 3 :18). Il me semble entendre
certains « conducteurs spirituels » proclamer : « Ne vous laissez pas
mettre sous un esprit de culpabilité ». Et les chrétiens se sentent par
là libres de faire ce qu’ils veulent, ou de ne rien faire du tout ! Mais
la Bible affirme que si nous n’avertissons pas les perdus, nous serons
tenus pour coupables.
Imaginons que le St Esprit nous mette à cœur de témoigner à monsieur Y,
que nous ne lui parlions pas, et qu’il décède ! Nous pouvons trouver
toutes les excuses que nous voulons, écouter toutes les explications que
des gens « bien intentionnées » peuvent nous donner, mais la seule
règle en matière de foi et de conduite est et reste la Bible. Que notre
dépendance ne vienne pas des hommes, mais de Dieu et de Sa Parole.
Chacun de nous est responsable pour lui-même et ceux qui prêchent des
palliatifs au lieu des Écritures endossent une grande responsabilité. Si
nous nous sentons coupables, c’est que le Saint-Esprit est attristé au
dedans de nous et qu’Il désire que nous rétablissions la communion avec
le Père par la reconnaissance de la faute, le repentir et la décision
d’un changement. Vouloir éliminer la culpabilité en disant
automatiquement que cela vient de Satan, équivaut à avoir des églises
remplies de malades et il n’y a pire malade que celui qui se croit en
bonne santé.
Comment voulez-vous dans cette situation qu’on puisse s’occuper des
« gens du dehors » ? Il s’agirait alors du déplacement d’un hôpital
mondain à un hôpital religieux. Mais, grâces soient rendues à Dieu pour
Son amour et parce qu’Il est toujours prêt à accepter celui et celle qui
va à Lui avec un cœur repenti.
2007
est écoulé. Si le Saint-Esprit nous a montré que nous n’avons pas
accompli ce que nous avions promis au début de l’année dernière, ne
fuyons pas la réalité, mais repentons-nous et prenons une attitude
meilleure, afin qu’au de 2005 nous ne retrouvions pas dans le même état,
si le Seigneur n’est pas venu entre-temps rétribuer chacun selon son
œuvre (Rom. 2 :6).
Avant
de partir au Ciel, où Il est allé nous préparer un lieu (Jean 14 :2), le
Seigneur Jésus, après avoir raconté la parabole des dix vierges, par
laquelle Il nous exhorte à veiller car nous ne savons ni le jour, ni
l’heure de Son retour, Il a narré la parabole des talents (Mt.
25 :14-30) pour nous montrer que le temps de l’attente ne doit pas être
gaspillé dans l’oisiveté, mais employé activement.
Un
homme part pour un voyage lointain et tout comme le Seigneur (qui part
au Ciel) il a distribué des talents à ses serviteurs, à chacun selon sa
capacité. J’ai souvent entendu parler de la quantité des talents reçus,
surtout de la part de ceux qui avaient reçu peu et qui se plaignaient.
La Bible donne la réponse du pourquoi de ces différences : « à chacun
selon ses capacités ». Le Seigneur ne donne pas de fardeaux au-delà de
nos forces. S’il a donné à quelqu’un parmi nous un seul talent, c’est
que cette personne ne peut pas en faire fructifier davantage. En tout
cas pas pour le moment. Sa plainte et le manque d’activité de sa part
nous montrent que le Seigneur a bien fait les choses.
Ce
qui est important, ce n’est pas combien de talents nous avons reçus,
mais avant tout ce que nous allons en faire. Recevoir cent talents et
aller les ensevelir n’est pas mieux que d’en avoir reçu un seul et de
l’avoir enterré. J’affirme que le plus important dans cette parabole
n’est pas de faire un concours et d’élire celui qui a reçu le plus de
talents, mais c’est avant tout de faire fructifier ce que nous avons
reçu. Celui qui met à profit les talents reçus les verras augmenter,
tandis que celui qui n’emploie pas son talent le verra perdu (v. 28) tel
un athlète qui n’exerce pas ses muscles les verra s’atrophier.
Que
nous ayons reçu un, deux ou trois talents, l’important c’est de les
mettre en valeur. Plus d’excuses pour celui ou celle qui en a reçu un
seul. Dieu ne nous demande pas d’exercer les talents que nous n’avons
pas, mais celui que nous avons. Et qu’importe si le talent reçu est bien
petit, c’est en l’exerçant que nous nous en verrons attribuer d’autres.
Celui qui est fidèle en peu de choses, sera fidèle en beaucoup de
choses. 2 Cor. 8 :12 nous apprend : « La bonne volonté, quand elle
existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa
disposition, et non de ce qu’elle n’a pas ».
Nous
pourrions nous entretenir maintenant des dons spirituels dont la liste
se trouve dans 1 Cor. 12 :7-11, mais comme ils sont la conséquence
directe de l’action de l’Esprit qui *distribue à chacun en particulier
comme Il veut », nous nous arrêterons davantage sur les talents, les
qualités, les facultés, que nous possédons tous en grande ou petite
mesure.
UN CARACTÈRE
Nous
possédons tous un caractère. Il peut influencer positivement ou
négativement ceux qui ont des contacts avec nous. Nous avons donc la
responsabilité de perfectionner notre caractère, afin qu’il
puisse être utile à la gloire de Dieu.
N’ayez pas crainte d’être trop ambitieux pour Dieu. Par le renoncement
et le sacrifice, faites l’ascension de l’échelle jusqu’au dernier
échelon. Ayez toujours présent le désir de plaire au Seigneur. Notre
désir d’amélioration honorera Dieu. Recherchons donc toutes les grâces
du caractère.
N’oublions pas que sans Jésus nous ne pouvons rien faire (Jean 15 :5) :
Ne refusons pas de nous soumettre à la domination de Dieu.
LA PAROLE
La
majorité d’entre nous possède la faculté de la parole. La parole douce
est un arbre de vie (Prov. 15 :4). Nous sommes tous appelés à
témoigner ; faisons-le de façon convenable. Apprenons à ne pas parler
avec la bouche fermée ; prononçons nos mots le plus distinctement
possible. Ne faisons sortir de notre bouche aucune parole mauvaise,
frivole, impure. Que nos paroles soient de nature à aider et à
encourager. C’est de cette façon qu’on pourra gagner des âmes à Christ.
Dans
n’importe quelle situation ou quel endroit où Il se trouvait, le
Seigneur Jésus a manifesté l’odeur qui donne la vie par Ses paroles. Des
milliers d’âmes peuvent ainsi bénéficier de notre parole.
L’ARGENT
Nous
avons tous de l’argent. Certains plus, d’autres moins, d’autres encore
le strict nécessaire. Comme des économes fidèles, nous devons l’employer
pour honorer et glorifier Dieu. Il demande que nous mettions à Sa
disposition ce qui Lui appartient. Certains pensent qu’une partie
seulement de leur argent appartient au Seigneur. Ils se trompent
énormément. C’est Dieu qui nous donne la santé, la force, l’intelligence
et le travail pour recevoir un salaire. Tout ce que nous possédons Lui
appartient et nous devrons Lui en rendre compte. Le Christ n0admet pas
le gaspillage de ce qu’Il nous a prêté. Il faut reconnaître que l’argent
est un talent qui nous vient de Dieu et que son but est avant tout pour
« donner à manger à ceux qui ont faim et vêtir ceux qui sont nus ».
Nous
pourrions parler de notre santé, de notre
instruction et ainsi de suite. Celui ou celle qui laisse son
talent infructueux a servi infidèlement. C’est en étant fidèle dans les
petites choses que nous montrons notre capacité de nous acquitter de
responsabilités plus grandes.
En
acceptant Jésus nous sommes entrés à Son service. Négliger le salut des
âmes signifie Lui être infidèles. Ne soyons pas négligents. La tâche la
plus humble est acceptée par le Seigneur comme la plus élevées. Si Dieu
nous a donné un talent c’est que sa mise en valeur a un intérêt pour
Lui. Nous serons tenus pour responsables si nous faisons un iota de
moins que ce que nous avons reçu la capacité de faire.
Le
serviteur inutile a été jeté dans les ténèbres de dehors. Le serviteur
qui a fait fructifier le plus ses talents a été largement récompensé.
Rachetons le temps : soyons utiles au royaume de Dieu.
Vincent
SALVATO
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